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𝗗𝗘𝗨𝗫𝗜𝗘𝗠𝗘 𝗥𝗘𝗨𝗡𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗛𝗔𝗨𝗧 𝗡𝗜𝗩𝗘𝗔𝗨 𝗗𝗘𝗦 𝗠𝗜𝗡𝗜𝗦𝗧𝗥𝗘𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗦𝗔𝗡𝗧𝗘́ 𝗘𝗧 𝗗𝗘𝗦 𝗧𝗥𝗔𝗡𝗦𝗣𝗢𝗥𝗧𝗦

22 août 2024

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𝗗𝗘𝗨𝗫𝗜𝗘𝗠𝗘 𝗥𝗘𝗨𝗡𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗛𝗔𝗨𝗧 𝗡𝗜𝗩𝗘𝗔𝗨 𝗗𝗘𝗦 𝗠𝗜𝗡𝗜𝗦𝗧𝗥𝗘𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗦𝗔𝗡𝗧𝗘́ 𝗘𝗧 𝗗𝗘𝗦 𝗧𝗥𝗔𝗡𝗦𝗣𝗢𝗥𝗧𝗦

Le 07 juillet 2022 à Cotonou va se tenir la 2ème Réunion de Haut Niveau des Ministres de la Santé et des Transports du Corridor dont les attentes se traduisent par : La proposition de révision de la Déclaration commune à soumettre aux chefs d’Etat des 5 pays membres conformément aux recommandations de la 1ère Une recommandation formelle des Ministres pour que la Commission de la CEDEAO inscrive l’OCAL comme  une  agence  de mise en œuvre de  son programme dans le domaine de la santé transfrontalière et de la facilitation du commerce y compris la collaboration étéroite entre l’OCAL et la  Haute  Autorité de Gestion de l’Autoroute Abidjan-Lagos.   En guise de conclusion, retenir que les interventions de l’OCAL en ces 19 dernières années ont permis d’améliorer : La santé transfrontalière. La gouvernance du secteur transport. La facilitation du commerce et des transports.

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CARAVANE TRANSFRONTALIÈRE SUR LE VIH/IST/TB/HÉPATITE Du 28 Mars au 01 Avril 2022

L’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) est une institution régionale qui a pour mandat de lutter contre les IST et le VIH/SIDA en fournissant des services de prévention, de soins, de soutien et de traitement et en facilitant la libre circulation des personnes et des biens. Dans le cadre des ses interventions au profit des  Populations Clés ( Professionnelles de Sexe et leurs clients, les Hommes qui ont des rapports sexuels avec des Hommes, les Consommateurs de Drogues Injectables ),  ainsi que les populations vulnérables telles que les camionneurs et autres populations mobiles, les jeunes filles et les femmes, les Personnes vivant avec le VIH, l’OCAL a mis en place une stratégie dénommée  » Caravane pour la Vie ». Les principaux services offerts dans cette stratégie sont les suivants : 1) campagnes de masse et de sensibilisation ; 2) distribution de préservatifs, de lubrifiants et de seringues ; 3) diagnostic et traitement des infections sexuellement transmissibles (IST) ; 4) conseil et dépistage du VIH. La « caravane  pour la vie » a été jugée comme une meilleure pratique dans la prévention des nouvelles infections par les IST et le VIH  les bénéficiaires , l’ONUSIDA et les autres PTFs, la Banque mondiale et le GFATM. Fort de la réussite de cette stratégie, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) souhaite soutenir les activités transfrontalières pour réduire la transmission du VIH/IST/TB/Hépatite B ou C. afin  d’infléchir la courbe du VIH. C’est dans contexte que l’OOAS a sollicité l’OCAL pour  rééditer l’expérience de la Caravane pour la Vie  sur la portion du corridor Bénin-Togo. En prélude au démarrage des activités, le SE-OCAL effectue une mission de plaidoyer et d’information auprès des autorités des deux pays.

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Enquête de Surveillance de Deuxième Génération (ESDG) du VIH auprès de la communauté des pêcheurs le long du Corridor Abidjan Lagos

Long de 1022 km, le corridor Abidjan-Lagos qui démarre de la Capitale de la Côte d’Ivoire, traverse de l’Est à l’Ouest le sud du Ghana, du Togo, du Bénin et s’arrête à Lagos au Nigéria est le plus important corridor routier de l’Afrique de Ouest. Il concentre 75% des activités économiques de cette sous-région et draine en moyenne 62 millions de personnes en transit par an et une population résidente estimée à 30 millions d’habitants. Cet axe routier qui traverse cinq pays côtiers d’Afrique de l’Ouest dessine sur cette partie du littoral atlantique une « bande à épidémie mixte » ayant des prévalences de l’infection par le VIH parmi les plus élevées de cette région.   La prévalence du VIH en 2021 chez les adultes (15-49 ans) varie de 0,8% au Bénin pour la plus faible à 1,9% en Côte d’Ivoire pour la plus forte. Les prévalences du VIH les plus élevées sont observées parmi les populations clés : chez les professionnelles du sexe féminin (PSF) la prévalence est de 11% en Côte d’Ivoire (Abidjan), 6,9% au Ghana, 13,2% au Togo ; 7,2% au Bénin (année 2021) et 14,4% au Nigéria. Chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) la prévalence est de 11,5% en Côte d’Ivoire, 18% au Ghana, 21,9% au Togo 7,7% au Bénin (année 2017) et 23,9% au Nigéria ; chez les personnes qui s’injectent des drogues (PID) la prévalence est de 3,4% en Côte d’Ivoire et au Nigéria, pas disponible au Ghana, 3,9% au Togo, et 2,2% au Bénin (année 2017).   Pour faire face à cette pandémie au sein des populations clés et mobiles le long du Corridor Abidjan-Lagos, l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) qui est une organisation sous-régionale créée en 2002, par les Chefs d’Etat de cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigéria) en vue de développer une réponse régionale à la propagation de l’infection par le VIH et faciliter la libre circulation des personnes et des biens sur le Corridor Abidjan-Lagos a eu à exécuter depuis sa création plusieurs projets de riposte contre le VIH et de facilitation du commerce et du transport. Toutefois, aucun de ces projets n’a spécifiquement ciblé la communauté des pêcheurs. Il en est de même au niveau des cinq pays de l’OCAL où l’on note une absence de données permettant d’apprécier l’ampleur de l’épidémie du Sida au sein de cette population hautement vulnérable. Toutefois, force est de constater que la pêche constitue une activité économique non négligeable pour les populations riveraines tout au long de la côte maritime de ces pays. Une synthèse d’enquêtes conduites à partir de 1992 dans 10 pays à faible revenu ou à revenu moyen d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, pour lesquels des données étaient disponibles (Brésil, Cambodge, République démocratique du Congo, Honduras, Indonésie, Kenya, Malaisie, Myanmar, Thaïlande et Ouganda), montre que dans tous ces pays, sauf un (Brésil), les taux de prévalence du VIH chez les pêcheurs ou dans les communautés de pêche sont entre 4 et 14 fois supérieurs au taux de prévalence moyen national chez les adultes âgés de 15 à 49 ans. Ces taux d’infection par le VIH considérables placent les pêcheurs parmi les groupes généralement identifiés comme étant à haut risque.   L’enquête entreprise en collaboration avec Worldfish Center (Afrique australe et centrale) et la FAO (Afrique de l’Ouest et du centre/AOC) au niveau du corridor Abidjan-Lagos (2008 – 2009) a révélé que moins de 25% des populations des communautés de pêche connaissent trois (3) modes de prévention du VIH, et la consommation de l’alcool ainsi que les rapports sexuels transactionnels constituent les causes majeures du haut niveau de prévalence du VIH/Sida au sein de ces communautés[2].   L’enquête de surveillance comportementale et biologique du VIH auprès de la communauté des pêcheurs (ESCOMB), réalisée en 2017 en Guinée (PSI Guinée) a permis d’en savoir plus sur la vulnérabilité spécifique de cette population : la prévalence du VIH dans cette communauté est de 3,9% en 2017 contre 1,4% au sein de la population adulte âgée de 15-49 ans ; seulement un pêcheur sur vingt (5,1%) a une bonne connaissance sur le VIH ; seulement 7,7% de la communauté des pêcheurs ont été exposés aux activités de prévention du VIH au cours des 3 derniers mois ; parmi les pêcheurs ayant déjà eu des rapports sexuels, la quasi-totalité a eu des rapports sexuels avec les partenaires commerciaux au cours des 12 derniers mois (97,4%) ; un peu plus de la moitié de la communauté des pêcheurs (52,9%) ont déclaré ne « jamais » avoir utilisé de préservatifs avec le partenaire régulier au cours des 30 derniers jours.   L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO en 2008 a commencé la mise en œuvre de la réponse stratégique au VIH/Sida dans les communautés de pêche en Afrique. La première phase du programme a été au début financé par l’Agence Suédoise de Développement International et la deuxième phase en cours par le Fonds de l’OPEP pour le Développement International. Il s’agit d’un programme d’appui aux Ministères chargés des pêches ainsi qu’aux Directions des pêches du Nigeria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire. L’Organisation est également engagée dans la mise en œuvre de stratégies VIH/Sida avec des partenaires régionaux comme l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL), ce qui a permis de sensibiliser les communautés de pêches et de les intégrer finalement dans le plan stratégique de l’OCAL, assurant ainsi des services à long terme au secteur des pêches du corridor côtier régional.   Au regard de ce qui précède, il a été nécessaire et opportun pour l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) d’organiser une Enquête de Surveillance de Seconde Génération (ESDG) du VIH au sein de la communauté des pêcheurs le long du corridor côtier des cinq pays allant d’Abidjan à Lagos. L’initiative d’OCAL se justifie par la disponibilité dorénavant des données comportementales et de prévalence du VIH au sein de cette population. Les informations produites par cette enquête guideront la réorientation des stratégies d’intervention et leur mise en

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