Le corridor Abidjan-Lagos, véritable poumon économique de l’espace CEDEAO, joue un rôle clé dans le commerce et la mobilité régionale. Pourtant, il fait face à des obstacles majeurs tels que les barrages routiers et les tracasseries administratives.

Pour lever ces freins, un dialogue s’est tenu à Lomé les 29 et 30 avril, réunissant les acteurs du transport et du commerce des cinq pays concernés : Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria. Durant ces deux jours, ils ont examiné et validé les indicateurs 2024 sur la facilitation du commerce et du transport et formulé des recommandations assorties d’un plan d’actions pour améliorer la libre circulation des personnes et des biens.

Impacts des recommandations sur l’ensemble du corridor

Les mesures adoptées auront un impact direct sur la fluidité du corridor Abidjan-Lagos en réduisant les temps d’attente aux frontières, en simplifiant les procédures administratives et en renforçant la sécurité des échanges commerciaux. La mise en place de ces actions permettra d’optimiser le transport de marchandises et de personnes, contribuant ainsi à une meilleure intégration économique régionale et à une dynamisation des échanges entre les cinq pays traversés.